Les proches aidant-e-s permettent à nombre de personnes souffrant de limitations, qu'elles soient liées à l'âge ou à leur état de santé, de vivre le plus longtemps possible à domicile. Ils le font avec beaucoup d'énergie et sur un long terme. Cette solution correspond dans bien des cas à un souhait de la personne dépendante et elle est aussi évaluée positivement par de nombreux proches aidant-e-s. Des études scientifiques démontrent un risque accru de maladies physiques et surtout psychiques développées par les proches aidant-e-s en comparaison avec des personnes n'assumant pas de telles prises en charge.
Toutefois, lorsque cette situation est vécue comme un fardeau par les proches, il peut en résulter un épuisement, générant à son tour des maladies psychiques et/ou physiques pour le/la proche aidant-e. L'évaluation subjective et le stress vécu sont déterminants sur les effets sur la santé. La santé psychique et la santé physique s'influencent mutuellement. Ainsi, le fardeau psychique peut également prendre la forme de symptômes physiques. Renforcer le plus tôt possible la santé psychique et physique des proches aidant-e-s avec des mesures de promotion de la santé réduit les facteurs de contrainte.
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